Le dingo est une espèce de chien sauvage qu’il vaut mieux ne pas trop approcher, ses crocs
redoutables pouvant vous infliger de cruelles blessures ; et au sens figuré et populaire, c’est un être à l’esprit un peu fêlé, imprévisible, capable de tout et son contraire… Gentil, mais… On dit parfois : un doux dingue ! Bref, on ne se méfie jamais assez des dingos !
VP, DT et BN, des gens sans doute hors du commun, des dingos plutôt originaux, déconcertants, imprévisibles, violents, autoritaires, grotesques et finalement dangereux !
Il piétine l’Histoire avec son esprit de bottine à la Prigojine, il nous bassine ! Pire que Lénine et sa doctrine, il s’obstine dans une routine de cantine, avec toujours une colère rentrée, crétine et sanguine… Se prenant parfois pour Saint-Bénigne, il en est pourtant loin, ayant vraiment besoin de vitamines et de quinine, et peut-être même de pénicilline. En réalité, sur sa colline tsarine, VP déprime comme Staline et il a peur qu’on l’assassine, même quand il dîne… L’illustre médecin et écrivain Louis-Ferdinand Céline dirait qu’il a la mine d’une fouine, ce VP sans Ovomaltine. Son opération spéciale aurait mérité de recevoir en retour une chevrotine plus puissante ! Pour lui, son voisin démocratique indépendant est bien davantage qu’une épine, c’est de la vermine ! Mais lui, qu’est-il vraiment ?
DT, très souvent irrévérencieux et stupide, ne vaut guère mieux… Ce burlesque showman se vautre dans le fric et s’y complaît ! Un crac du fric disant souvent n’importe quoi, alors on lui réplique : un éléphant ça trompe ça trompe, un T ça fric ça fric ! Il se considère, sans retenue et avec une vanité écœurante, comme le meilleur président américain de tous les temps, tout ce qu’il entreprend est fantastique-fric et incroyablement-fric. Et sa T-tower à New-York, c’est génial-fric ! Il va probablement rater le prix Nobel-fric de la paix, bof… Avec l’économie-fric c’est yoyo, là il patauge un peu et fait perdre du fric. Chaque week-end, DT se console avec le golf-fric où il excelle, personne n’osant vraiment le battre de crainte de se faire virer. La diplomatie-fric, voilà son dada-fric ! « America great again », il y croit toujours ce mec-fric !
Au Moyen-Orient, BN, pour échapper à une sanction politique qui devenait inévitable, a voulu jouer au shérif intraitable. Lui aussi se prend pour un messie capable d’amener la paix dans son pays et la terreur ailleurs. Animé d’une juiverie hautaine et prétentieuse, BN a quasiment joué la Shoah à l’envers, vivre sur la mort des autres ! Pouvant compter sur un service de renseignement hyper performant et sur une armée aguerrie, BN, pour semer alentour la mort et la désolation, a pu encore s’adjoindre la complaisance et le soutien ambigu du vaniteux DT. La fin justifiant les moyens, BN pense avoir ainsi protégé et sauvé son pays, prétention follement illusoire… En devenant, sans âme et sans conscience, le bourreau du peuple palestinien, BN prend ainsi place sur le podium des dirigeants sanguinaires.
D’une telle trilogie de dingos le monde s’en serait bien passé…
Michel Hangartner
Vallorbe