Éditorial
La concurrence n’est-elle pas liée intrinsèquement à notre mode capitaliste, ne devrions-nous pas nous réjouir de la perte d’un concurrent ?
Dans ce raisonnement, la Poste pour ne pas la nommer, devrait quant à elle regretter la fermeture de l’un de ses clients ?
Que nenni, c’est quoi un journal pour cette institution fédérale ? Pas le lien, le trait d’union de ses habitants avec ses autorités. Un regard sur les activités économiques, culturelles et sportives d’une « Région ». C’est de ce titre dont on parle !
Un journal est confronté depuis des années au choc entre la modernité et la tradition, la digitalisation face au papier. Cette habitude d’ouvrir notre boîte aux lettres avec la certitude de recevoir notre source d’information devient rare. Les coûts de distribution sont disproportionnés et ont donné le dernier coût de grâce à ce journal du Nord Vaudois. Le géant jaune mène son combat commercial comme il l’entend et tant pis pour les dommages collatéraux ! A qui le prochain ??
Deux questions à se poser : Quelle est la valeur de l’accès à l’information vérifiée ? Combien sommes-nous prêts à payer pour ce service ?
En parlant de service, notre canton vante notre Vallée, nous sommes un exemple économique, ses
autorités viennent se délecter de notre vacherin, profiter de notre comptoir, visiter nos entreprises internationales, nous sommes donc en « pole » parmi les Vaudois. Alors santé ! Trinquons, trinquons à quoi, à la perte des moyens de notre hôpital, il y a aussi une étude qui dit que le Combier n’est jamais malade ?
Notre Conseil d’État en sait sûrement plus que nous !
A nos élus fédéraux et cantonaux, on vous souhaite de bonnes vacances d’été, une bonne santé et de bonnes lectures…
Cédric Baudat

Cent huitante-cinq ans est un anniversaire incongru certes et, je l’avoue, La Feuille n’est pas coutumière de ces anniversaires, mais peu importe.
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