Réflexions d’un habitant lambda de la Vallée de Joux

A mon sens, le projet de développement économique grandiose, proposé à notre population combière, n’est pas incarné. En d’autres termes, il est conçu comme une belle idéologie qui ne répond pas, cependant, à une demande et à un besoin. Je rappelle que nous sortons à peine d’une récession dans l’horlogerie, que les petits commerçants craignent la concurrence extérieure (foire, chalets de Noël), que le boulanger, très apprécié du Pont, vient de fermer boutique et que le kiosque du Sentier fait une réapparition timide (avec horaire limité) après une fermeture prolongée. Le marché est saturé, dominé par les achats en ligne, favorisant un gaspillage effréné. De toute façon, la surproduction et la surconsommation plombent l’économie et la sagesse de la décroissance est reléguée aux oubliettes.

Ce n’est pas en augmentant le nombre de contribuables qu’on améliorera les finances étatiques mais bien en réattribuant aux impôts leur rôle citoyen et solidaire.

En votant NON au PDRZA, on n’annule pas le projet, on le rend seulement plus modeste, plus réaliste, plus crédible, sans risque de dérapage incontrôlé. Selon les termes des initiants du NON, plus mesuré et équilibré.

Danielle Berger, L’Orient

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