Chacun l’a vécu ces derniers mois : circuler à la Vallée de Joux a été compliqué. Entre chantiers routiers, interruption du trafic ferroviaire, bus de remplacement et camions de chantier, la mobilité a souffert. Mais il s’agit d’une situation temporaire, liée à des travaux indispensables pour moderniser et pérenniser nos infrastructures.
Une mobilité à anticiper
Au-delà de cette phase de transition, il est vrai que le développement prévu par le PDRZA impliquera davantage de déplacements pendulaires et professionnels. Conscientes de cet enjeu, les trois Communes combières, les entreprises et les régions voisines travaillent déjà ensemble depuis plusieurs années pour proposer des alternatives concrètes à l’usage individuel de la voiture.
Des actions déjà en place et à venir
Ces dernières années, plusieurs mesures fortes ont été engagées :
2022
• Publication de l’étude régionale sur la mobilité par les trois Communes.
• Réponse municipale à la motion Trafic apaisé, avec un état des lieux des mesures déjà entreprises.
2023
• Nouvelle gestion du stationnement public, destinée à limiter le covoiturage uniquement sur le « dernier kilomètre » et à favoriser de vraies alternatives.
2024
• Organisation d’ateliers participatifs pour impliquer la population dans l’élaboration du Plan directeur modération du trafic et mobilité douce.
• Passage à une cadence semi-horaire vers Lausanne et Yverdon (train et bus), améliorant nettement l’offre de transports publics.
• Validation par le Conseil communal du Chenit du règlement du Fonds durabilité et énergies renouvelables qui intègre des subventions dans le domaine de la mobilité.
2025
• L’ADAEV se voit confier la mission de promouvoir les plans de mobilité auprès des entreprises.
• La commune du Chenit lance son propre plan de mobilité pour l’administration en exemple.
• Investissements majeurs pour moderniser et sécuriser les infrastructures ferroviaires de la Vallée de Joux.
• L’ADAEV renforce la promotion du covoiturage en offrant aux entreprises combières les frais annuels d’adhésion au dispositif Covoiturage de l’Arc jurassien.
• Développement du groupe Mobilité interentreprises VdJ, qui mutualise bonnes pratiques et projets (ex. navettes communes).
• Lancement de deux études stratégiques transfrontalières avec le Haut-Jura et le Haut-Doubs (PTIC Interreg), pour développer des liaisons collectives.
2026
• Présentation et mise en œuvre des plans d’action issus des projets transfrontaliers.
Le rôle du PDRZA
Toutes ces démarches figurent déjà dans le chapitre « Mesures particulières » du PDRZA. Une fois adopté, ce plan donnera aux communes et à l’ADAEV des leviers concrets et durables pour accompagner chaque projet de développement avec des solutions de mobilité adaptées.
Car pour que l’automobiliste laisse sa voiture au garage, il faut lui offrir des alternatives crédibles et fiables : transports publics performants, covoiturage efficace, mobilité douce. C’est ce à quoi s’engage La Vallée, et c’est ce que soutient le PDRZA.
L’enjeu est clair : laisser aux habitants le choix de solutions fiables et modernes pour leurs déplacements, et non subir une saturation du trafic.
Le 28 septembre, votons OUI au PDRZA pour donner un cadre solide à cette transition.
