L’heure est venue de nous séparer de notre Canton de Vaud. Quitter ce bateau qui coule, fuir l’irrespect des services cantonaux qui se moquent depuis de nombreuses années de notre région et nos problématiques différentes du reste du Canton.
L’horlogerie va mal :
Le Combier réagit.
Le Covid :
Le Combier l’a maîtrisé avec un hôpital, des compétences et des gens qui se sont engagés.
Crise énergétique :
À nouveau, la Vallée de Joux a réglé cette situation sans faire une machine de guerre et une usine à gaz.
Crise des ressources en eau :
Le Combier trouve des solutions et avec l’aide de l’armée, les solutionne.
Maintenant, le Canton se trouve dans une situation financière difficile. Alors, il faut à tout prix faire des coupes.
Mais, nous avons vite oublié l’assainissement des finances cantonales sur le dos des communes. Alors, est-ce grave de nous endetter afin de prendre le temps de trouver des solutions sages et acceptables pour tous et remettre les priorités à leur place.
Madame la Conseillère d’État Rebecca Ruiz, vous soulignez que le financement par habitant des hôpitaux de plaine est de CHF 216.00 et à la Vallée de Joux CHF 908.00 soit 4 fois plus. Mais, vous omettez de parler du point d’impôt combier par rapport à celui de plaine. Vos propos sont irrespectueux et inacceptables. Alors, NON, NE
TOUCHONS PAS À NOTRE PÔLE SANTÉ.
Voici quelques pistes. Je suis à disposition pour les développer.
– 14 mois pour un permis de construire à cause d’un sapin
– Nous engageons des études qui coûtent au niveau étatique et communal. Ceci s’appelle des plans directeurs. Aucun ne sert car les élus locaux doivent penser à notre futur. Ces plans directeurs sont déjà périmés. Près de 20 ans se sont écoulés pour enfin les valider par les services de l’État donc inutile
– Travaillons de façon réfléchie. Rien ne doit rester figé. Nous sommes dans un monde qui change tous les jours
– Que font nos députés ? sûrement débordés par le traitement de dossiers tellement complexes et juridiques que rien ne bouge
Pas d’EMS digne de ce nom. Je suis en fin de vie, alors on me place à Senarclens, La Gottaz, ou Orbe. Loin de mes proches.
Ne pouvons-nous pas investir dans un Pôle Santé qui répond aux besoins spécifiques de la région ?
Que font nos grands penseurs ?
Je pense que nos élus ont perdu la face, face à nos chefs de services.
Nous devons, nous Combières et Combiers, quitter ce navire et créer notre principauté – Vallée de Joux. Utiliser nos ressources, notre savoir, notre excellence pour réaliser nos infrastructures et arrêter de verser notre dîme à un État qui n’a pas de vision et ne se remet jamais en question.
Zone de ghettos dans nos villes, refus de laisser se développer notre zone rurale harmonieusement.
J’en veux pour preuve :
– échec du PDRZA
– échec du PACOM
– échec de la loi sur les communes
– échec des transports
– échec d’une gare à Lausanne
– gestion du loup = échec
La Vallée de Joux s’est développée harmonieusement avec une très forte diversification, grâce à des hommes de terrain et non grâce à des technocrates qui gèrent avec un ordinateur, Google et un drone.
Alors, chères Combières, chers Combiers, changeons cela.
Prenons notre destin en main, changeons nos lois créées par nous donc adaptables.
Arrêtons de nous punir. Ne changeons pas les armoiries de notre Vallée, ne nous disputons pas pour cela. Réfléchissons plutôt à notre blason de la nouvelle principauté Vallée de Joux et notre hymne sans l’amour des lois.
Combières, Combiers, reprenons notre destin en main et retrouvons notre LIBERTÉ et créons un avenir pérenne.
Patrick Cotting
Ancien syndic