« La force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres ». C’est ainsi que se termine le préambule de la constitution fédérale. Et c’est dans cette ligne que nous concevons le rôle des services publics : aider la population. C’est un besoin d’autant plus important dans les régions excentrées comme notre chère Vallée où notre système de soin repose énormément sur une seule institution : le Pôle Santé Vallée de Joux. L’envie de s’y rendre est rare, mais son utilité est incalculable.
Pourtant, au nom de l’austérité budgétaire, l’État de Vaud veut trancher 3 millions de francs dans le budget du PSVJ, soit près de 16%. Nous ne pouvons qu’imaginer les conséquences d’une pareille politique budgétaire, mais il est certain qu’elles seront désastreuses : des licenciements potentiels à la baisse de qualité des soins en passant par la lente agonie des services publics, l’avenir s’annonce sombre pour la santé de La Vallée…
Combières, Combiers, ces services sont nécessaires pour toutes et tous. À tout moment, ils peuvent devenir vitaux pour nos proches ou nous-mêmes. À tout moment, nous pouvons nous retrouver en position de faiblesse face aux aléas de le vie, alors n’oublions pas le préambule de notre constitution. Ne laissons pas le Canton nous abandonner, ne le laissons pas nuire à nos services publics, ne le laissons pas nuire à notre santé.
Paul Croisier,
au nom du Parti Socialiste Vallée de Joux