Ha ! ça ira, ça ira, ça ira, avec une nouvelle bannière on y arrivera !

Ainsi, le comité intercommunal pour les armoiries de la nouvelle commune fusionnée se rend compte que le projet de roues dentées grince quelque peu. Et pour ne pas poursuivre, une votation générale est instrumentée, pour savoir à quoi s’en tenir et conséquemment peut-être, lancer un appel par le canal de ce journal plutôt que d’ouvrir un concours officiel, qui apparaîtrait trop formaliste et certainement dissuasif. 

La préoccupation principale est de ne pas arriver au 1er janvier 2027 avec le nouvel emblème fabriqué à grande échelle : drapeaux en tissus, plaques émaillées aux entrées de villages, papier à lettre et autocollant pour les camionnettes et qui ne conviendrait pas, ou mal ; ou devrait encore être remis en question par le législatif, autrement plus préoccupé par de nouveaux grands projets et perspectives que par ce détail. 

Reprenons ici ce détail « de peu d’importance » qu’est l’héraldique pour beaucoup de nos concitoyens. Ces armoiries sont une préoccupation dérisoire, certes amusante. Du reste la majorité des habitants s’en fichent, voilà généralement la conclusion à laquelle on arrive en interrogeant le premier quidam venu.

Tout ne saurait dépendre de deux héraldistes de renom et d’une commission cantonale. Les explications et recommandations de votre journaliste la semaine passée, devraient inciter de jeunes artistes à se lancer avec passion et rigueur à la fois. L’esprit du lieu, un déclic, la rigueur graphique sont à la fois inspirants et prometteurs – pour le motif retenu – d’une très longue vie : on ne va tout de même pas devoir recourir à l’IA !?!

Et pourtant, pas si simple, il y a de quoi faire, s’exprimer et engager un débat, voire une polémique à même d’animer ce journal. Même qu’en cette fin d’automne, il n’a pas perdu toutes ses feuilles… il en a même remis, pour le bonheur de ses très fidèles lecteurs.

Jacky Reymond

Laisser un commentaire