Des avantages ou… désavantages ?

À la veille d’une votation populaire cruciale (arrachée in extremis grâce à la détermination d’un courageux Conseiller communal « qui a vu les abeilles » quand la Municipalité lui a rétorqué que le référendum populaire n’était pas possible après un acceptation du Conseil, et cela malgré le rejet unanime de la Commission pourtant chargée d’étudier la question, et qui a pris alors, à ses frais, un avis de droit chez un avocat contredisant cette réponse municipale !), les 3 points suivants m’interpellent douloureusement, semant le doute, voire la suspicion, dans mon esprit avide de lumière :

– Premièrement, l’érection récente de constructions massives, voire excessives, obturant l’entrée jadis harmonieuse du Brassus (certes création de postes de travail pour des centaines… de frontaliers motorisés) se double d’un développement parallèle des nuisances y relatives (trafic, parcage, bruits,…) qui ne me semble pas être qu’un progrès pour les autochtones…

– Secondement le mystérieux établissement du Plan d’Affectation de la Zone d’Activités économiques de la Combe/Commune du Lieu (Plan présenté juste avant la décision, pourtant d’ordre général, concernant le fameux Plan Directeur Régional des Zones d’Activités précité !) est actuellement en consultation, nouveau Plan offrant à une entreprise locale, par bonheur prospère, les possibilités d’agrandir son bâtiment existant à un pan unique avec des toits… plats ou des toits… à 2 pans symétriques et de construire 500 places de parc supplémentaires, générant quotidiennement 1200 mouvements de véhicules, cela sur deux rues et un carrefour récemment rétrécis pour la modique somme… d’un million de francs et, cerise sur le gâteau, Plan comportant (dans sa version 2024) pas moins de 27 points jugés « non conformes » par les services cantonaux respectifs contre 7 perçus « conformes »…

– Enfin last but not least, la désagréable impression (déjà évoquée) « d’un passage en force » des pouvoirs économiques et politiques locaux, relayés par le Canton et les organisations patronales, à la recherche d’un nouvel « eldo-radeau » industriel financièrement plus attractif qu’en plaine (où les terrains se font rares, donc chers), cette désagréable impression, disais-je, se voit bien involontairement confirmée par la stupéfiante et radicale démarche de notre chère députée combière (pourtant courageuse dans son soutien à notre PÔLE SANTÉ menacé) sortant du bois pour déposer une motion invitant le Grand Conseil à supprimer purement  et simplement des droits démocratiques élémentaires, celui du référendum populaire concernant les dits PDRZA, privant de facto la population citoyenne de la possibilité d’exprimer son avis sur un choix la concernant pourtant directement !

Au vu de ces faits particulièrement éloquents, je ne puis que souhaiter que les citoyen.ne.s – contribuables de la Commune du Chenit se mobilisent massivement pour voter, à la lumière de ce qui leur est foncièrement prioritaire à moyen/long terme(s) dans notre chère « VALLÉE », synonyme jusqu’alors d’ « UN ART DE VIVRE », de « nature » à atomiser tous mes soucis antérieurs pour savoir si j’irai au Paradis, puisque… j’y vis, Dieu MERCI !

Frank Paillard,
non affilié à un parti, et reconnaissant

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