Réflexion d’un Combier de pure souche

Fort étonné des articles de ces dernières feuilles d’avis concernant le changement d’affectation de zone des terrains agricoles en terrains industriels cela m’interpelle. Veut-on tuer le domaine agricole au prix de la rentabilité, qui va occasionner beaucoup de nuisances au niveau de la circulation. Toutes mes années de jeunesse et de jeune parent, nous vivions un art de vivre qui s’est gentiment transformé en art de survivre, par un intense va-et-vient des frontaliers qui viennent au travail, et ne  parlons pas de co-voiturage, car sur 10 véhicules, un seul a plus d’une personne à bord. Pourquoi dès lors construire de nouvelles industries qui vont occasionner plus de trafic, car ce ne seront pas des Suisses qui vont être engagés. J’ai, comme ancien commerçant, travaillé au bien de la population, mais au vu de ce qui arrivait, j’ai dû fermer mon commerce en 2000 (sans faire faillite), en profitant à l’époque de faire un article sur le fait que j’étais un des premiers et de loin pas le dernier. A ce jour combien de commerces reste-t-il à part des grandes surfaces qui n’apportent rien à la région. De plus notre région a perdu plusieurs instances, tels que préfecture, recette et bien d’autres. Réfléchissons à ce que nous voulons pour nos enfants et petits-enfants en permettant ce continuel bétonnage de notre vallée. Sans rancœur, mais conscient de la situation, de par ma lignée je suis fier d’être Combier.

M.A. Rochat

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