Oui ou non au PDRZA, 2 questions pour se positionner

Il faut être bref, factuel et se poser 2 questions fondamentales pour cette votation du 28 septembre :

1. Souhaitons-nous dévisager encore plus le village du Brassus et défigurer le village de L’Orient ?

Quelles critiques reçues ci et là sur l’expansion des manufactures au Brassus ! Un village devenu zone industrielle gâchant la beauté inégalable de notre région. Beaucoup de petits commerces sont partis ces 10 dernières années (boulangerie, fleuriste, boucherie, reliure, etc.) et leurs bâtiments repris en partie par la haute horlogerie. Ne nous voilons pas la face, une surface imposante du futur plan directeur est dévolue à l’industrie et non aux petits commerces.

Il est bien clair que si le PDRZA est accepté, la zone du Trésit à L’Orient risque fortement de se pourvoir de hauts bâtiments tels ses horribles cubes à la sortie du Brassus, et cela selon le plan du PDRZA proposé.

Le Trésit ne sera pas une zone dévolue à l’artisanat (prévues pour les petits commerçants), comme soutenu par certains, mais bien une surface industrielle de grande ampleur, puisqu’une estimation de 900 nouveaux emplois y sont prévus.

2. Les infrastructures routières sont-elles suffisantes pour accueillir ces nouveaux emplois ?

4’000 nouveaux emplois, 1 voiture pour 3 employés. Le calcul est assez simple, sommes-nous capables d’absorber cette augmentation de trafic ?

A l’heure actuelle c’est un fait ; les axes routiers sont surchargés à certaines heures et cela sur tout le secteur de la Vallée de Joux. 

Avant de définir ou de redéfinir de futures zones d’activités, nous encourageons les autorités à poursuivre leur réflexion sur les aménagements qui permettront d’absorber cette augmentation de véhicules sans nuire à la sécurité et à la mobilité de la population combière tout entière.

Nous avons confiance en nos autorités, mais ces dernières doivent écouter les craintes de bon nombre de ses citoyens. Ne nous mettez pas le couteau sous la gorge en argumentant que le non à la votation incitera le canton à nous obliger à faire ceci ou cela.

Nous sommes persuadés que si le non l’emporte, les futures autorités de la nouvelle commune de la Vallée de Joux sauront négocier et dimensionner ces zones de manière équilibrée, raisonnable en respectant le joyau que beaucoup nous envient.

Oui à un développement mesuré qui respecte notre région et nos habitants, non au PDRZA.

Comité des Planches

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