Le Clédar accueille le KNOBILOSCOPE en Guest star !
Mais que recouvre donc ce terme bizarre ? Demandons-le à notre metteur en scène, Benjamin Knobil :
– La légende familiale raconte que mon ancêtre, le rabbin Shevach KNAEBEL, né en 1863 en Galicie polonaise dans l’Empire austro-hongrois, écrivait des commentaires peu orthodoxes sur la Torah et véhiculait une réputation sulfureuse. Son surnom était Knobil, ce qui veut dire en yiddish « celui qui sent l’ail ». Il en fit son patronyme et décida qu’il s’appliquerait désormais à toute sa descendance. On trouvera des Knobels, Knobo, etc., mais depuis, tous ceux qui portent le nom de Knobil descendent donc de mon arrière-grand-père.
Les descendants de cet ancêtre eurent des destinées incroyablement diverses que notre metteur en scène raconte sous le titre de Knobiloscope.
Il en résulte un récit-concert généalogique trépidant incroyable qui va nous ballotter entre l’Ukraine, Berlin, Oulan-Bator, Shanghai, Londres, Paris, New York, Oran… et la Suisse. Il y est question d’espions russes, de rabbins, de nazis, du FBI, d’endocrinologie, mais aussi d’artichauts, de pesto et de fondue au Vacherin.
Le Knobil Quartet étincelant de Louise Knobil illustre magnifiquement ce récit généalogique.
Accompagnée de Chloé Marsigny à la clarinette basse, Daniel Rölli au piano et Vincent Andreae à la batterie, Louise Knobil, virtuose de la contrebasse et chanteuse, nous emmène dans les mondes d’un jazz pailleté, de la chanson et de thèmes d’inspiration klezmer.
Un moment de bonheur absolu que le comité du Clédar, qui l’a découvert ce printemps, ne peut que vous recommander. A ne manquer sous aucun prétexte !!!
Le prix unique est de 25 francs. La location se fait en priorité sur monbillet.ch (Knobiloscope) et sur place 30 minutes avant le récit-concert. Les parking Bulgari, Essor et Blancpain sont disponibles.
Georges-Henri Dépraz


