PDRZA : Pour Davantage de Risques, Zut Alors !
Risque d’enlaidissement : depuis sept ans que ce projet est sur la table de travail, de nouveaux bâtiments industriels ont été construits. Prenons exemple sur celui qui barre la vue sur le village du Brassus en venant depuis la route du Campe. Et bien on veut instaurer les mêmes règles, à savoir
12 mètres entre les bâtiments sur une même parcelle et 18 mètres de hauteur à l’acrotère (sans compter les superstructures). Et en plus on a octroyé une dérogation pour créer des espaces de liaison entre ces bâtiments récemment construits. Voyez-vous vraiment deux bâtiments ?
Risque de favoritisme : faire du sur-mesure pour que continuent à se développer de grandes
entreprises et manufactures horlogères, au détriment de la qualité de vie des habitants. Pensez-vous vraiment que l’on parle d’égalité de traitement ?
Risque de pauvreté économique (monoculture) : les bâtiments du VIC (Village Industriel du
Chenit) qui avaient pour vocation première de diversifier le tissu économique combier, ont été presque uniquement occupés par des entreprises directement et indirectement actives dans le secteur de l’horlogerie. Plus récemment un bâtiment artisanal au Crépon (L’Orient) aurait pu accueillir divers artisans, mais il a été repensé pendant sa construction pour que s’installe une seule entreprise horlogère. Par ailleurs on veut prendre sur des terres agricoles pour développer des secteurs stratégiques. Croyez-vous vraiment en une diversification de notre économie si nos agriculteurs ne peuvent se maintenir sur leurs terres et nos artisans se développer ?
Risque d’engorgement : les études sur la mobilité ne sont pour l’instant que des études qui devraient déboucher sur des mesures concrètes, prioritaires et pas seulement incitatives. Et surtout mises en place avant tout nouveau développement afin d’observer leurs effets. Pensez-vous vraiment que la circulation et les nuisances ne vont pas augmenter ?
Risque de perte d’attractivité : on nous dit que plus de 96% du territoire est en zone inconstructible. Regardons d’une autre manière. Il nous reste moins de 4% de ce territoire pour vivre, permettre à nos jeunes de rester et accueillir de nouveaux habitants. Les zones stratégiques se trouvent dans ou à proximité des villages et leurs habitations. Imaginez-vous sincèrement avoir du plaisir à vivre, par exemple au Brassus, en 2040 ?
Risque de perte de confiance : la main droite du gouvernement cantonal demande à la Vallée de Joux de se développer économiquement encore plus (la nature – de l’homme – a horreur du vide). Cette même main droite veut couper les vivres du PSVJ. Avez-vous encore confiance en notre
gouvernement cantonal ?
Michel Beetschen