En tant qu’héraldiste et auteur desdites armoiries, je voudrais simplement préciser les raisons qui expliquent les armoiries de La Vallée telles qu’elles ont été acceptées par le comité de pilotage et confirmées par le vote populaire du 22 septembre dernier.
– Les armoiries d’une commune née d’une fusion doivent, à mon avis, tout à la fois rappeler les communes d’origine (trois en l’occurrence) et symboliser l’unité de la nouvelle commune.
– Pour exprimer cela, nous nous sommes inspirés de la clef des armoiries du Chenit. Les trois communes, comme les trois anneaux, restent distinctes, et sont traitées en toute égalité. Mais en même temps, comme les trois anneaux entrelacés, elles sont indissolublement liées. Cela représente l’unité.
– Pour mieux relier le motif à l’esprit de La Vallée, nous avons choisi de denteler les anneaux et d’en faire des rouages. On souligne ainsi que La Vallée est l’un des poumons industriels et artisanaux du Canton. C’est une réalité ancienne et actuelle qui mérite de prendre place dans les armoiries nouvelles.
– Le sinople (vert) des rouages et la champagne (partie inférieure) d’azur (bleu) rappellent les forêts et les lacs.
– Cet écu représente donc : les trois communes d’origine ; leur unité étroite ; la référence à l’esprit industrieux des gens de La Vallée ; la géographie avec ses bois et ses étendues d’eau. Le blason est simple, unique et immédiatement reconnaissable. La directrice des Archives Cantonales Vaudoises, autorité officielle de validation, a parlé d’une « simplicité séduisante ».
La publication de ces quelques lignes sera peut-être de nature à éclairer le débat.
Olivier Delacrétaz
Olivier Delacrétaz, héraldiste et auteur desdites armoiries
