L’Hôpital de La Vallée, un hôpital de proximité

Dernièrement, un ennui de santé m’est tombé dessus: en une nuit, mon pied droit a fortement enflé. Il m’a fallu sortir une canne pour pouvoir me déplacer.

Un téléphone à mon infirmière du CMS (Centre Médico Social), elle passe me voir et me donne un certificat pour aller aux urgences de Pôle Santé La Vallée, car mon médecin généraliste est absent une semaine.

Là, médecin et personnel infirmier font les examens : prise de sang, radiographie, physio. Et deux heures après vient le diagnostic : crise de goutte, avec l’ordonnance pour la pharmacie. Tout ça en moins d’une demi-journée.

Ce moment délicat pour moi a été une occasion concrète de prendre conscience de la grande valeur d’un tel hôpital de proximité pour toute la région qu’il dessert, en l’occurrence la Vallée de Joux, et la sécurité qu’il assure à sa population.

Au rez-de-chaussée de l’hôpital, il y a la loge de l’accueil, des malades, visiteurs et accueil médical, ainsi que les urgences et les actes chirurgicaux dans le cabinet du médecin chirurgien chef. Et l’EMS, appelé Alp’Age, hébergement pour les personnes ne pouvant plus être autonomes, avec un personnel à demeure, toujours prêt à intervenir en cas de besoin de soins, avec un accès direct pour les visiteurs plusieurs heures par jour. Et un programme d’animations qui procure aux résidents un quotidien vivant.

Aux deux étages, les services et soins pour les personnes hospitalisées et trois cabinets de médecins qui reçoivent leurs patients.

Et ponctuellement interviennent des chirurgiens spécialistes et tous les quinze jours les acousticiens. Cet hôpital est un lieu qui assure à toute la population des soins immédiats dans un cadre sécurisant et qui évite des déplacements lointains et forcément plus stressants et anonymes.

Un vrai bienfait pour la population, et, on peut le dire, un modèle à suivre autant qu’il est possible de le faire.

Et dire qu’il y a un certain nombre d’années, un conseiller d’État était porteur d’un projet de réforme du système hospitalier vaudois comprenant la suppression de l’hôpital de la Vallée de Joux.

La population ne l’a pas entendu de cette oreille, une très forte mobilisation a eu lieu, avec pour conséquence non seulement de préserver l’hôpital, mais de le perfectionner et le structurer jusqu’à ce qu’il parvienne à une forme complète et équilibrée.

Bernard Walter

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