PDRZA, quelques considérations personnelles !

Dans un contexte économique inquiétant pour une majorité de nos entreprises, le PDRZA représente véritablement une chance stratégique. Il permettra d’être agile et de s’adapter rapidement aux défis, ouvrant la possibilité de sortir de cette mono-industrie que beaucoup dénoncent. C’est aussi une opportunité offerte à nos artisans et PME qui, s’ils le souhaitent, pourront enfin se développer de façon adaptée.

Concernant la perte de terrains agricoles, rappelons que les agriculteurs sont eux-mêmes des
entrepreneurs, libres à eux de vendre ou non leurs terrains qui pourraient être intégrés à un plan d’affectation, comme cela a d’ailleurs déjà été le cas pour certains dans le passé.

Comme indiqué dans le document « Plan directeur régional des zones d’activités de la Vallée de Joux » que vous pouvez retrouver sur le site de la commune du Chenit (préavis 10/24), le chapitre 5 traite de la gouvernance du PDRZA. Un organe de gestion doit être mis en place étant constitué d’élus locaux, des représentants de l’État et d’un représentant de l’Association pour le Développement des Activités Économiques de la Vallée de Joux (ADAEV), qui pour rappel est au service de tous les acteurs économiques de la région, y compris le tourisme, l’agriculture, les commerçants, les artisans et les PME. 

Il serait injuste de refuser le PDRZA sous prétexte que le trafic routier est déjà saturé : la situation actuelle, principalement au Sentier ou sur les routes des Crêtets, est due à la réfection de la gare du Sentier et de la traversée de L’Orient, deux grands chantiers pensés pour favoriser la mobilité douce et le transport multimodal. À noter que, selon l’étude de mobilité CITEC de 2022, la moitié du trafic à la Vallée de Joux est générée par les Combiers ! 

Cessons cet égoïsme pesant et votons oui au PDRZA.

Bertrand Meylan
Municipal de la Commune du Chenit
Finances, Sport et Tourisme

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