Communiqué n° 8

PDRZA : quel impact sur nos ressources naturelles ? 


Les nouvelles zones industrielles du Trési et des Ordons Sud entraîneront, par la création de nouveaux emplois, une augmentation de la population active sur la commune. Cette croissance démographique exercera une pression supplémentaire sur le réseau d’eau potable, fournie actuellement à 65% par la source du Brassus.

Forte pression sur le ruisseau du Brassus

Notre inquiétude principale est dirigée sur le ruisseau du Brassus, qui est utilisé comme le captage principal pour l’alimentation en eau potable de la Vallée de Joux (65% selon ValRégiEaux).
Ce cours d’eau n’a pas que vocation à subvenir aux besoins de ValRégiEaux, il est l’affluent principal de l’Orbe, notamment en apport d’eau propre et froide durant l’été. Dans les rapports annuels de l’Orbe que la DGE (Direction Générale de l’Environnement) réalise chaque année, il est mentionné clairement la nécessité de protéger ce cours d’eau. Le débit d’un cours d’eau (loi Fédérale) doit être de 50 litres/seconde minimum. Lorsqu’un cours d’eau fait partie d’un approvisionnement en eau potable, il est possible de déroger ponctuellement à cette loi. Des mesures de débit effectuées sur le Brassus montrent que la dérogation prend le pas sur la règle (DGE, veille-hydrométéorologique, ruisseau du Brassus), notamment en été lorsque le cours d’eau et l’Orbe en ont le plus besoin. Chaque litre supplémentaire qui sera soutiré de la source du Brassus mettra en péril ce cours d’eau et plus en aval l’Orbe, encore une fois plus en danger

L’approvisionnement par le lac est certes une solution, mais qui ne devrait être utilisée qu’en toute dernière nécessité. Le comité référendaire estime que la réalisation de cette nouvelle installation nécessitera une dizaine d’années, voire plus. Cela nécessitera également une modernisation massive des installations de traitement des eaux (micropolluants), que ce soit pour les stations d’épuration du Chenit, des autres communes ainsi que celle de Bois d’Amont, la mise en place de contraintes pour l’agriculture (zone d’épandage de fumure et de lisier), voire même le traitement des déchets routiers (particules de pneus) pour garantir la qualité de l’eau réinjectée dans le réseau d’eau potable.

D’autres alternatives

Au vu des enjeux, ne serait-il pas temps de réfléchir à d’autres moyens d’approvisionnement en encourageant la récupération d’eau de pluie pour certaines activités : lavage de voitures, refroidissement de machines, etc. Les spécialistes nous le répètent : si nous ne changeons pas de modèle économique, il n’y a plus beaucoup d’eau qui va couler sous les ponts !

Matériaux d’excavation et matériaux de construction

Les dernières grosses constructions d’entreprises combières ont nécessité l’exportation des matériaux d’excavation vers d’autres sites hors de la commune, voire de Suisse, car les gravières de la Vallée de Joux ne pouvaient pas absorber les volumes faute de place. Il en a été de même concernant le gravier pour l’élaboration du béton puisque les concessions de ces dernières ne leur permettaient pas de fournir davantage de volumes.

Le constat du rapport Gmür est sans appel, et nous incite à régler cette problématique de manière locale, car les concessions des gravières actuelles se terminent en 2030.

Voyez par vous-même le trou béant créé en France voisine par la construction de ces gros bâtiments. Avec ce PDRZA nous n’allons qu’amplifier la problématique et continuer de faire subir à nos voisins notre développement gargantuesque.

Pour un développement économique équilibré et mesuré, le 28 septembre 2025 votons NON à ce PDRZA. 

Comité référendaire « Un PDRZA à revoir »

www.NonPDRZA.ch
contact@nonpdrza.ch

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